Ce n'est pas la mort qui nous menace mais la partie morte que nous traînons dans nos bagages depuis que nous sommes en âge de voyager.
Quand nous tentons de donner une tonalité affective à nos rapports avec les dieux, nous courons au devant de graves déboires.
Il n'y a que les prêcheurs originaires d'Assise qui pensent que dieu nous aime. Il ne l'a jamais dit de vive voix.
D'ailleurs, pourquoi se résignerait-il à nous aimer ?
On suppose qu'il a mieux à faire !
Je pense qu'il préfère les oiseaux.
C'est lui qui a mis dans nos gènes les germes de l'anéantissement.
Au fond, c'est peut-être une preuve d'amour.
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