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RITUELS : RENDRE POSSIBLE L'IMPOSSIBLE

  • scakhepri
  • 13 août
  • 2 min de lecture

J'avais l'impression d'être ici et ailleurs. 8e heure de la nuit : je dérivais entre veille et sommeil. Tout était en ordre dans la maison si ce n'est des craquements à peine perceptibles trahissant une présence insolite. Je demandai à Bès d'éloigner toute intrusion maléfique. Quand nous dormons, que se passe-t-il dans la chambre, le jardin, dans les eaux du bassin ?


J'étais bien dans mon lit, je n'avais guère envie de me lever. La nuit, parfois, des serpents bien réels cherchent à se rapprocher de nous pour profiter de notre chaleur ou de notre magnétisme mais rien n'ondulait sur le sol. Deux lunes voyageaient côte à côte dans le ciel. Le chat, blotti près de moi depuis un moment, semblait inquiet et considérait l'astre double d'un air réprobateur. Je pensai à une rupture, une déchirure entre deux états modifiés de conscience.


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A cette époque, j'avais déjà pratiqué de nombreux rites en l'honneur des dieux rencontrés sur mon chemin. Je les avais appréciés puis apprivoisés, ce qui m'avait permis de réveiller des lieux de culte très anciens et de m'affranchir des conditionnements spirituels trop pesants.

Personne mieux que les Egyptiens n'a pratiqué les rites antiques avec plus de tact et d'intelligence. Rien de mieux n'a été fait depuis dans les domaines initiatiques et funéraires.

Les rites ouvrent sur une meilleure compréhension du fonctionnement divin qui n'a rien de commun avec celui des autres éléments de la création. On devient un dieu en se maintenant dans un champ permanent d'investigations ultra sensibles. Un rite ne se déroule jamais selon des normes définitives. Il s'adapte à chaque instant et s'infiltre dans des réseaux toujours plus adaptés à l'irruption d'un miracle. Il rend possible l'impossible, comme la présence de deux lunes dans le ciel. La pratique rituelle se perfectionne si l'on respecte les périodes de décantation.

 
 
 

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