Je vais vous donner une raison supplémentaire d'aimer l'Egypte.
Aimer Kemet rend moins insignifiant, en tout cas meilleur.
Observez bien ces deux-là.
Paracelse les aurait qualifiés d'homoncules.
Hésiode parlerait d'Hommes d'or. Notez leurs petits petons dorés.
Moi, je les trouve stupéfiants, intenses, non -humains.
Quelle classe, quel maintien, un sans-faute !
Ils ne dorment plus depuis longtemps, ont arrêté de vieillir.
Ils sacralisent tout ce qui les entoure mais aussi ceux qui les contemplent.
Les dieux de Kemet ne sont pas loin de les considérer comme des frères.
Ils peuvent retrouver ce que nous avons perdu, ce qui est incrusté dans nos profondeurs, la noblesse des nomarques de Moyenne Egypte.
On ne peut les suivre car ils n'ont pas laissé de traces, leurs ennemis les ont oubliés.
Jadis, ils chassaient à l'affût les prédateurs nocturnes.
Les silures dans le bassin de l'Osireion d'Abydos les tiennent en grande estime.
Les souverains les plus sages de Kemet les ont pris pour confidents.
D'est en ouest, du nord au sud, ils ont traversé tous les déserts de Kemet pour y détecter des filons d'or au fond des minières.
S'ils ont connu des étreintes, ils les gardent secrètes.
Entre tension et souplesse, ils reviennent ou s'éloignent, très attentifs aux entités croisées sur les chemins dans les collines.
Ils nagent dans les canaux qui font circuler l'eau dans tous les nomes.
Ils ne nous oublieront pas si nous les aimons avec ferveur.
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