La vie et la mort sont des vases communicants.
La MORT voit grand et loge petit. Le plus agaçant chez elle, c'est qu'elle vous emprunte votre brosse à dents.
Salah Stétié, Carnet du méditant.
Seul un défunt est en mesure de connaître la forme réelle d'un dieu.
Textes des sarcophages.
La mort n'a pas écrasé l'Egyptien mais a canalisé son instinct créateur et l'a aidé à faire une grande œuvre.
Sigfried Morentz, La religion égyptienne.
Je suis hier, je suis demain
Que signifie cela ?
Osiris est Hier, Rê est Demain.
Chapitres de la sortie à la lumière.
La Mort n'est souvent que le résultat de notre indifférence devant l'immortalité.
Mircea Eliade.
MORTS : ntyw im : Ceux qui se trouvent là-bas.
La sagesse contient la mort. Et la sagesse ésotérique renferme la quintessence de toutes les morts que l'homme a expérimentées. Momie après momie, serties comme des perles autour d'un vaste édifice de mort.
Henry Miller, Dimanche après la guerre.
L'Egypte établit pour la première fois un royaume de l'invisible. Hegel.
Ce qu'on nomme la mort est une modification de l'harmonie vitale. De fait, la mort n'existe pas. Mourir, c'est retourner au KA du monde; en égyptien, mourir, c'est passer à son KA, c'est vivre en se mêlant à l'énergie cosmique.
Max Guilmot, Le message spirituel de l'ancienne Egypte.
Jan Assmann parle de deux images de la mort: une imitation d'Osiris où l'homme accède à l'immortalité en individu social et moral et une imitation du coucher du soleil et de sa course nocturne, où il disparaît en tant qu'individu dans le sein de la Grande Mère qui embrasse et nivelle tout. Cette dualité prend tout son sens dans les tombes du Nouvel Empire.
Si le mort séjourne dans l'au-delà, sous la forme d'une momie, plongé dans un état de sommeil, cette condition ne correspond pas à ses aspirations profondes. Il désire quitter l'enveloppe matérielle dans laquelle il est enfermé, être libéré des entraves que constituent les bandelettes afin de se mouvoir librement. Le Livre de la nuit.
Quelqu'un qui ne meurt pas jeune s'en repentira tôt ou tard. Cioran.
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