Les moments d'altérité
- scakhepri
- 20 oct.
- 2 min de lecture
J'aime les routes qui s'en vont vers la montagne. Elles sont utiles pour traquer ce qui se déplace dans les profondeurs.
Voyager avec une obsession de la légèreté en vénérant les dieux aériens comme HOR , IMN ou les divinités incertaines du clan de DJEHOUTY.
Le désert : un océan figé seulement en apparence, un SETH feignant d'être assoupi et inoffensif.
Je marche en espérant que la fatigue ne m'obligera pas à interrompre ma course. KHEPRI au pied d'une falaise à l'assaut du monde.
Les choses archaïques filtrent mieux le temps qui s'échappe par toutes les fissures. Alternances de déplacements longs et courts entre deux pyramides, entre deux sanctuaires multipliant points communs et divergences.
J'ai appris à vivre dans les moments d'altérité quand les tempêtes de sable se profilent à l'horizon. Le nomade prend parti pour le vent car il sait qu'il ne pourra pas l'arrêter.
Première heure du jour, septième heure de la nuit, espace mythologique où tout peut arriver ou proposer de nouveaux itinéraires. INPOU a retrouvé la piste des morts égarés. Il se déplace rapidement mais il déteste la vitesse conduisant à la dissolution dans le sable noir.

Il m'avait donné rendez-vous dans un lieu où le danger est palpable, où tout peut basculer au moindre moment d'inattention.
Le Grand Serpent reste tapi dans les méandre de la huitième heure de la nuit. Il souffle le chaud et le froid, l'ombre et la lumière, le désir de s'arrêter ou de poursuivre la course, la possibilité de se purifier ou de se laisser corrompre.
Rien de plus précieux que la transparence du Vide pour pouvoir se promener sur cette planète qui se nomme Kemet.





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