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LE POIGNARD ET LE CALAME


Dans la main droite un poignard, dans la gauche un calame.

Au centre de la cour carrée, un guerrier Shemsou.

Il va détruire ce qui se dresse contre la Maât, défendre ce qui émane de Thot.

Le calame est aussi un couteau.

Dans la tombe du roi shemsou est posé un poignard à la lame en fer météoritique.

Cette lame est un pont jeté vers les étoiles lointaines.


Pour le Shemsou, la quiétude est au cœur de l'action.

L'énergie ne prend pas sa source dans les zones de turbulence.

L'univers est un amalgame de particularités.

Le guerrier entre dans le temple par la porte orientale juste avant le lever du Soleil invisible.

La nuit, il pose armes et matériel d'écriture sur un autel d'obsidienne où brûle l'encens de Pount.


Le Shemsou est le cobra Wadjet prêt à cracher son venin brûlant.

Le cobra royal est l'agent de la calcination qui ne produit pas que des cendres.

Le Fils de Hapou prétend qu'un Shemsou Hor est un être n'appartenant pas à cette planète.

Il ne peut exister que dans l'Egypte idéale qui baigne dans les ondes du SAHU.


Lors d'une bataille, le Shemsou perdit un bras. Désormais il ne pourra plus choisir entre l'épée et le calame mais continuera à servir l'excellence.

Il se contentera d'un seul bras mais devra désormais faire attention à ne pas perdre l'équilibre.

Le Shemsou ne chante pas des hymnes pour les dieux et les déesses, il s'exerce à planter sa flèche eu centre de la cible. Il apprendra à psalmodier plus tard quand tous les ennemis de Kemet seront calcinés.



Les Shemsou n'ont pas quitté l'Egypte, ils continuent à travailler dans l'occultation.

Une fois par an, ils se retrouvent dans le temple d'Henen Nesout.

Jour faste qui rend leur vie admirable.



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