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LA TERRE SIRIADIQUE

Comment faire l'apprentissage des choses de l'esprit ? Ne pas négliger les périodes de flottement, la multiplication des insignifiances et des imprévisibles. Ecouter et parler dans l'ombre fraîche des salles hypostyles. Tous les lieux ne sont pas favorables à la pratique ésotérique. Certains sont propices et d'autres particulièrement nocifs.


Le nouveau roi fit installer les plus anciennes archives du royaume à l'intérieur d'une pyramide puisant son magnétisme dans l'étoile Sirius-Soped. On ne parlait pas alors de bibliothèque mais d'un temple consacré à la Sublimation et garantissant la fluidité des hiéroglyphes. On y vénérait le Ren, le Ba, le Ka et deux entités d'essence thotienne, HOU et SIA. Dans les archives authentiques, la deuxième phrase d'un texte est rédigée en écriture rétrograde et la dernière laisse penser qu'on est seulement au début de l'histoire. Les scribes des archives avaient pour emblème le Serpent Ouroboros qui se dévore lui-même et laisse courir OUN, le lièvre d'Osiris.



Le scribe Neferty écrivait en suivant à la lettre un rituel d'ouverture et usait de signes propres à débusquer des alternatives à la Mort. Le Fils de Hapou mêlait les légendes, les mythologies et l'Histoire des rois de Kemet. En outre, il indiquait le nombre de hiéroglyphes composant un texte, ce qui donnait de précieuses indications aux férus de numérologie. Il traçait avec son calame des signes plus vivants que les oiseaux qui nichent sur les bords du Fleuve. Le néant ne menace pas celui qui rédige les chroniques siriadiques de Kemet.

Le scribe royal rédigea un dictionnaire des signes intraduisibles venus du continent pountite.


Le Fils de Hapou aime les chats qui apprécient l'odeur d'herbe des rouleaux de papyrus.

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