A l'époque alexandrine s'opéra une fusion entre l'Anubis égyptien et le grec Hermès sous le nom d'HERMANUBIS.
Un bel exemple de syncrétisme comme les affectionnaient les savants de la grande Bibliothèque de la capitale des Ptolémées.
Anubis-Inpou se rapporte aux relations avec le monde supérieur, c'est pourquoi on lui sacrifie un Coq blanc, symbole de pureté. Hermanubis, au contraire, se rapporte au monde inférieur, on lui offre un coq jaune.
Hermanubis est représenté en homme imberbe, à la chevelure bouclée surmontée du calathos de Sarapis. Le calathos est sans doute une mesure à grains.
Il peut aussi être figuré avec une tête de chien.
Il est vêtu d'un himation drapé autour des hanches dont un pan est ramené sur l'épaule gauche.
Il porte dans la main droite une branche de palmier, symbole de temps mystagogique et de victoire.
Il est accompagné du chien des Enfers Cerbère qui fait de lui un psychopompe accompagnant les défunts dans l'au-delà et les mystes lors de l'initiation.
Il peut encore tenir le sistre d'Isis, une clef ou le caducée d'Hermès.
La clef que reçoit le Maître Secret lui ouvre la voie de la perfection spirituelle.
Hermanubis joua un rôle important dans la célébration des Mystères isiaques grecs et romains.
En Alchimie, il est l'Azoth des Sages, un des multiples noms du Mercure philosophique en qui s'unissent le début et la fin, l'Alpha et l'Omega des Grecs.
La clef se rapporte à la Dissolution, opération délicate qui ouvre la voie du magistère et sert à décoder les arcanes les mieux lutés ainsi que les pièges terminologiques.
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