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LA PRATIQUE DES RITUELS

  • scakhepri
  • 24 juin
  • 2 min de lecture

Pratiquer les rituels pour échapper au profane.

Qu'est-ce-que le profane : le lourd, le vulgaire, le trop commun, le familier extrême, ce qui a perdu son pouvoir d'enchantement.

Rites pour remonter plus loin dans les souvenirs explorés dans les profondeurs du cœur JB en suivant les veines des minéraux et les pistes des royaumes engloutis.


Les rites multiplient les itinéraires vers l'Etoile isiaque en gestation dans les temples de Dendera et de Philae, entre ombre et douceur.

Je me demande s'il est possible d'aller plus loin encore en empruntant les chemins de traverse, les canaux sinueux, en faisant confiance aux naufragés des autres univers.


Les rituels nous aident à progresser sur les lignes de crête, à traverser les forêts, à marcher la tête en bas, à oser descendre dans les cryptes où ne subsiste rien de profane.

Quelque chose d'inattendu s'approche tout en restant sur le point de disparaître avant la venue d'un nouveau Soleil.


Les textes des rites anciens ont évolué avec le temps ainsi que la justesse des mots, des rythmes et le bon enchaînement des incantations.

Les esprits qui desservent les lieux chassent les frayeurs, les interruptions soudaines, les ruptures, la défaillance des motivations.

Ils filtrent les accès, referment et ouvrent les portes, multiplient les tuilages aux questions incisives qui permettent de revenir aux subtilités des théocraties d'autrefois.

Le maître des rites s'est endormi sur les rives du lac sacré. Investi pat la nuit, il a laissé les siècles se fondre les uns dans les autres. Il enflamme les résines d'encens, déguste un thé brûlant offert par un gardien mutique qui passait par là fortuitement.

Être attentif au moment juste quand le rite va réanimer le mythe.

 
 
 

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