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Les implications cognitives de la médecine égyptienne

  • scakhepri
  • 18 mai
  • 2 min de lecture

Soutymès était un thérapeute expérimenté. Il savait localiser la source des troubles et gérer les relations avec les forces spirituelles qui habitent dans le vivant et qu'il faut maintenir en état permanent d'éveil.

Pour lui, la mort n'est pas un rite pour s'approcher des dieux mais un moyen de rester solidaire avec l'univers.

Il aimait soigner ses patients dans son jardin avec les oiseaux BA perchés dans les arbres et la chant de l'eau s'écoulant dans les canaux. Un jardin plein de fruits avec Aset secouant sa chevelure dans le vent et Bès se livrant à mille facéties.

Il portait une particulière attention aux malades qui posaient des questions dont ils connaissaient les réponses.

Le dialogue devient passionnant quand il se libère des poncifs, des banalités, des explications trop raisonnables.



Pour soigner, Soutymès se servait des ondes de formes émises par les symboles réalisés en trois dimensions comme le Djed, le Ankh, le Tit ou l'Oudjat. Djed pour faire circuler librement l'énergie vitale, Ankh pour laisser toutes ses chances à la vie, Tit pour équilibrer les forces antagonistes, Oudjat pour explorer les zones invisibles avant qu'elles ne disparaissent.


Les maladies, les afflictions, la souffrance peuvent être en rapport avec les mythes. Les deux se développent dans les périodes de changement avant que l'Histoire ne devienne légende. La médecine en Egypte est une voie intermédiaire entre le physique et le métaphysique. Les médecins sont des mages, des devins mais aussi des hommes de laboratoire aux connaissances bien lutées. Ils savent soigner les humains, les animaux, les minéraux, les arbres et les étoiles.

Des animaux ils ont appris l'adaptabilité, des minéraux l'éternité, des arbres les connexions multiples et des hommes la fragilité.


En dédommagement de ses services, Soutymès n'exigeait que des choses précieuses mais éphémères.

 
 
 

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