Il montrait quelques aptitudes pour les sciences occultes, parfois qualifiées de sulfureuses par les esprits insécables.
Une manière de s'introduire dans les espaces vierges.
Pour ces derniers, l'adjectif imaginaire ne convient pas.
Ils sont pliés, deux, quatre, huit fois sur eux-mêmes, des retranchements à la façon des temples de Kemet pris pour la maison des dieux.
Un Netjer n'a pas de maison, il vit dans des espaces froissés où s'emboitent des réalités plus mercurielles que sulfureuses.
Les Netjerou aiment aussi les angles, à condition qu'ils ne soient pas morts.
Arcane : le terme occulte pour Angle.
Hor-Mout vole les ailes en arcane pour traquer les angles morts au-dessus des guerriers volatils.
L'alliance du faucon et du vautour, l'un mange la chair vive, l'autre des charognes décomposées.
Les rapaces apprécient les promontoires, lieux sans morbidité, favorables à la tenue des séances des sociétés secrètes qui se tiennent pendant le mois de Khoaïk.
Ce qui s'y dévoile donne le vertige.
Pas de groupes dans ces sociétés mais des entités fortement individualisées qui ne respectent pas les hiérarchies profanes où, à tous les échelons, sévissent les ignorants.
Dans le temple plié, les parois commencent à boire les images à l'exception de celles sui sont dans les angles.
Le profane est celui qui se méprend sur les rites.
Les dieux ne supportent pas cette abomination létale.
On meurt sans avoir épuisé les ressources offertes par les sciences occultes et leurs rituels.
On continue après.
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