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La mystique hiératique des Egyptiens


La pensée mystique des Egyptiens est hiératique, à la fois abstraite et expérimentale.

Imeret-Nébès était prêtresse de Nout dans la cité sacerdotale d'Iounou. Sa perception intuitive était étonnante, c'était plutôt une conscience vitale qui ne se nourrissait pas de nombres ou de mots tentant de décrire les manifestations de l'Esprit.

Elle avait appris à servir sa déesse en observant les étoiles dans le ciel et dans sa propre minière. Elle savait comment les attirer à l'intérieur des sarcophages, comment les condenser dans les sceptres et les couronnes.

Nout était dans son paysage spirituel et son environnement terrestre.

Le sacré n'est pas transcendant mais naturel, il répond aux problèmes existentiels.

Les phénomènes surnaturels lui étaient familiers, lui permettaient de lutter contre les conditionnements et la paresse.


Le Seigneur maître du Temps appréciait Imeret-Nébès qui ne lui infligeait pas de discours théoriques mais l'inscrivait dans un réseau de correspondances déconcertantes.

Elle avait cogité sur l'existence pérenne du Noun que la création n'avait pas condamné à l'extinction mais à de nouveaux modes de mutations, de structures vitales inédites.


Pendant des années, elle rédigea le livre qui serait placé dans sa tombe provisoire, une œuvre limpide pour entrer en contact direct avec les dieux.

Les images qu'elle peignait étaient des concentrations énergétiques agissant par réciprocité.

Le titre : Le netjer reconnaît celui qui fait le geste dwa devant sa face.

Ce geste rituel est un amalgame ésotérique, un outil pour se catastériser et avoir ainsi la possibilité de revenir.



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