L'albâtre ou calcite ou travertin porte le nom de Ankh.
Un autre nom est ches, désignant une graine comestible ou quelque chose de précieux.
Il est souvent qualifié de ouab, pur.
Il s'agit d'une pierre blanche souvent translucide, parcourue de veines allant du blanc presque pur au marron clair. L'abâtre d'Hatnout a des veines jaunes couleur de miel.
Elle se distingue du calcaire par un aspect plus satiné.
L'albâtre véritable est un agrégat de gypse au grain très fin, utilisé en Egypte dès l'époque thinite.
Il s'agit d'une pierre tendre, facile à extraire et à travailler.
On la trouve dans les zones calcaires du désert.
La carrière la plus connue est celle d'Hatnoub, près d'Amarna, contrôlée par la province d'Hermopolis qui en a le monopole. Son nom exact est Hat-Noub, la maison de l'or, une allusion évidente à une phase de l'Œuvre hermétique.
On l'exploite aussi à Hélouan, au sud du Caire, dans la région d'Assiout et celle d'Aswan.
On utilise l'albâtre, associé à la notion de pureté, pour les sarcophages précieux, les statues, vases à parfum, coupes pour les aliments, poids, tables d'offrandes, fausses portes dans les tombes, portes et sols des temples, naos, édifices religieux de petite taille comme les reposoirs de barque sacrées ou les tables d'embaumement.
Certains colosses royaux dressés devant la façade du VIIe pylône de Karnak sont en albâtre, ainsi que l'énorme autel au centre de la cour du Moyen Empire.
Un sarcophage en albâtre préserve de la putréfaction.
Une statue divine dans un naos en albâtre accentue encore la pureté du dieu.
Ce minéral est l'un des éléments du remplissage de l'Œil Oudjat.
En thérapie, l'énergie douce de cette pierre redonne force et courage, apaise les angoisses, calme et détend, facilite le sommeil, ce qui explique son emploi dans la fabrication des appui-têtes.
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